dimanche 8 juin 2008

La SACRÉE PAIRE 2 COUILLES du GROS GG

Ce Depardieu m’aura décidément tj épaté, pas seulement parce qu’il a dû traîner ds tout ce que compte le cinéma français de volup_tueuses et autres trempées au-delà de leur foutu caractère, des plus illustres aux plus insoupçonnables. Son interview aujourd’hui ds le Midi-Libre bien en deçà de lui me le confirme une énième fois. 
Gérard Depardieu Claude Chabrol Bellamy Grétry L'1so- Où Ai-Je La Tête
©Grétry


Pendant les prises de vue d’un premier Chabrol (!) entre Nîmes et l’Hérault, il sacrifie à la concession. Il confesse. Comme rarement finalement. Et tj ds la perspective, envisageant, pensant projet avant l’étalage des actions perso. Les autres quoi. Sa tambouille à la limite, ÇA ne regarde que lui. Il faut voir où il emmène le journaliste. Il balade, jolie faena. 
Mon pote du coin m’avait prévenu qu’ils tournaient rue de la Vierge où comme un fait exprès je séjourne qd je rentre. Il essayait discretos de m’y brancher, dès fois que je trouve comment me faire embaucher sur le film. L’issue de secours, l’insolence du hasard, dernier appel. Il s’était rendu compte aussi que j’avais oublié mon bas de kimono qui me sert dorénavant plutôt de pyj-moi_ÇA ! et les échantillons d’Acqua di Parma que je trimbale tj en voyage. Il est sympa aussi, mon pote. 
Ensuite le tournage a continué dans le département voisin que je ne devrais + tarder à retrouver. Ne serait-ce que pour préparer l’appart avant l’arrivée des prochains estivants pour la saison. Ou parce que tu voudras enfin t’étaler sur la terrasse en attendant que je t’apporte un verre, ma dose.
Je 'vais pas faire comme tous ces escrocs qui se contentent de pomper des articles à droite-à gauche pour remplir leur malheureux site. Aucun problème pour retrouver la lettre de Brigitte Fachot qui répond ds le mm canard pourtant, mais impossible d'apercevoir en revanche la moindre trace de l'entretien d'origine. Étrange... ÇA aurait permis de voir qu’il n’y a pas que les prétentions libérales de La Noë qui occupent l’actualité ou les licenciements tardifs de présentateurs + en panique de notoriété que d’indemnités.
C pas bézef, l’interview de Depardieu, qq phrases tranquilles comme à son habitude, sans détour, sans langue de bois, parce que ce n’est définitivement pas pratique, appelant un chat/un chat, le pourléchant tant qu’à faire. Un délice, un dessert. ON dit d’ailleurs dorénavant un Nikos/un abruti après son commentaire dans 20 Minutes. Il ne l’a pas volé celui-ci.

Là, pas de prosélytisme, une liberté récupérée à exprimer ce qui doit pouvoir se dire sans soulever aussitôt des hordes de censeurs et autres monceaux de corrects penseurs au secours de plaies super-ficielles. Les tombereaux de snipers qui lui tomberaient sur le paletot comme ils étaient prêts à faire le coup de feu sur la marmaille de Casas ou la bombe ds la propriété de Margé qd il ne s’agit pas tt connement de faire verser le car de l’école taurine d’Arles ds un fossé. Ce qui n’émeut pas gd monde à ce moment-là, puisque le monde finit son escalope de veau enlevé sous la mère à ce moment-là et que les minots qui veulent apprendre comment tuer correctement un toro, ils feraient mieux de jouer au foot-ball comme de bons blaireaux. Là au moins, ON peut dézinguer du supporter, du keuf et du Ch’ti sans gêner.

A hurler avec les loups, les cygnes en leur dernier chant avant disparition définitive entre une pétition pour libérer des bourgeoises qui se prenaient pour des égéries colombiennes et la promo d’un album que personne n’écoute, tt dédicacé à leur fraîche dulcinée qui essaie de refourguer ses rengaines à l’occas’ et qu’il aurait mieux valu intituler R(A)S tant il est indigent. J’ai pas dit indigeste. Le public s’en charge. S’il en reste.

ON en connaît d’autres opportunistes et mannequin à la ramasse autant qu’à la peine juste bonne à faire des courbettes devant la couronne britannique et donner des leçons de démocratie depuis les bastions de la Ligue du Nord italien. De ces lignées à la Kennedy qui devraient davantage inquiéter leur mâles, prête à tout pour faire encore parler d’elle « quand la bise fut venue », quitte à se fader Disneyland, épouser un nain épileptique ou pousser la chansonnette pour arrondir la galette et couvrir les crises de Tourette de son pôv’ con-joint.

Les mères avortées en gardienne d’innocence de gamins déjà capables de violer leur si jeune voisine avant de faire circuler la vidéo dégueulasse (« Mais qu’est-ce que c’est, dégueulasse ? ») sur les portables.

Enfin, les grands Arnolphe frères, ces petits hypocrites au contraire, qui s'imaginent encore trouver des vierges quelque part sur terre, qui soient majeures & pénétrables. Quelqu’un leur a mis le réveil à ces illuminés ?

J’en connais, moi, de ces pourfendeurs qui s’inquiètent de la propreté de leur cage d’escalier de Gadgé avant la poutre qu’ils ont ds l’œil et les oursins ds leurs poches. Tous ceux qui reprennent l'appel à tarte à la crème pour boycotter les tableaux de Picasso, les films d’Orson Welles, ceux de Jacques Weber ou Podalydès, les pièces de Caubère s’ils n’arrivent pas à le buter aux arènes de Fréjus, Les Choristes bizarrement pris entre son réal & Jugnot, les festias de Savary, les bouquins d’Hemingway, les constructions de Jean Nouvel, les infos de Galzi ou du fidèle Sylvain Attal, qu'ils ont zappées depuis un bail pour être bornés à ce point de non-retour, embrigadés ds leur obscurantisme, jusques aux fringues d'Armani, Galliano et Lacroix. Et CA, c’est le pire, je crois. Les fringues de Lacroix, enfin !

La liste vaut la leur de ceux qui interdisent avant de proposer, assumant du coup qu'il n'y a pas d'échange possible, rien à attendre des antis. Les maris restent bien maris de tt ce charivari. Depardieu poursuit. Il s'en bat les burnes.

Plus un bel hommage à la petite Rome qui passe peut-être par ce Cheval Blanc local qu’il devait reprendre du temps de sa Carole en amitié avec la taulière depuis belle lurette. Ceci expliquant peut-être cela. Qui a donné un festival de cinéma aux Jardins de la Fontaine à l’époque. Ses lectures aussi.


Voilà un nouvel éclat qui s’ajoute à toux ceux qui m’enthousiasment à chaque intervention de ce type. Une pépite parmi tant d’autres ds lesquelles évidemment il faut bcp prendre et trier, le bon grain et l’ivresse comme tj chez lui sans compter ds ses déclarations : je l’ai qd mm vu saluer le navrant Gerra sur scène en fin de spectacle, mais heureusement aussi sa fille aux Césars, tout de gaz qu’il ait été et une fois de plus critiqué. La belle affaire mais au moins la sélection faite, il reste une matière définitivement extraordinaire à ce point que ses détracteurs, qui ne lui en veulent en réalité que de ne pas parvenir à l’utiliser, peuvent encore néanmoins tj continuer à s’acharner dessus. Pourtant « ivre vivant » + que jamais, débordant, du cadre, du pantalon et cette fois du temps imparti. Tj là. Imposant. La marque des grands. Ce Qu'il est Formidable, Depardieu. CQFD.

Suerte Maestro !

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